Le cacaoyer criollo est la variété originelle d’Amazonie, ses fèves donnent un cacao doux à faible amertume, avec des notes florales et fruitées.
On le trouve majoritairement au Pérou, au Venezuela et au Mexique.
Sa culture est complexe et délicate, son rendement représente moins de 5 % de la production mondiale.
Le cacaoyer ou cacaotier (Theobroma cacao L) est un petit arbre tropical originaire de l’Equateur, ses fleurs poussent directement sur le tronc de l’arbre puis se transforment en cabosse, son fruit.
Les cabosses pèsent jusqu’à 400 grammes, elles sont rondes ou ovales, de couleurs vertes, oranges ou violettes, selon la variété et la maturité du fruit.
Elles contiennent des fèves de cacao enveloppées d'un mucilage blanc.
Il existe 3 variétés de cacaoyer : le criollo, le Forestano et le Trinitario qui est un hybride naturel issu de fèves criollo et Forestano.
Le cacaoyer Forestano est assez rustique donc facile à cultiver, ses fèves ont une saveur amère avec des arômes plutôt acides.
Cependant, ce cacaoyer est très productif et représente environ 80% de la production mondiale.
Il est principalement cultivé au Brésil et en Côte d’Ivoire.
Les arômes de la variété Trinitario sont assez proches du cacao Criollo, avec la grande résistance de la variété Forestano, il représente 17% de la production mondiale.
On le trouve en Colombie, au Mexique, au Venezuela , en République Dominicaine.
Le terroir reste tout de même déterminant pour l’arôme des fèves d’une même variété de cacaoyer.
DE LA CABOSSE À LA FÈVE :
De nombreuses transformations sont nécessaires pour obtenir des fèves sèches :
La récolte ainsi que l’ouverture des cabosses se font manuellement.
Viennent ensuite les trois phases de fermentation (alcoolique - lactique et acétique), ces étapes ont pour but de réduire l’amertume des fèves.
Elles sont ensuite séchées au soleil afin de diminuer l’humidité, puis sont envoyées chez les chocolatiers du monde entier.
DE LA FÈVE AU CHOCOLAT :
La première étape chez le chocolatier est la torréfaction puis les deux broyages pour en extraire le beurre de cacao.
Après cette extraction, les tourteaux (petits fragments de la pâte de cacao) sont concassés afin d’obtenir la poudre de cacao.
Le chocolat résulte donc d’un simple mélange entre la pâte, le beurre de cacao et le sucre.
Le travail du chocolatier consiste à trouver le juste équilibre entre ces trois ingrédients.